Le BIM, on en parle partout. Et franchement, c’est pas pour rien. Dans le bâtiment, cette approche a changé la donne. Fini les plans qu’on met à jour à la main ou les retards parce que “les infos se sont perdues en route”. Là, on parle de maquettes numériques, de données partagées, de vrais gains. Mais voilà… depuis quelque temps, on voit apparaître un truc un peu moins reluisant : la délocalisation. Pas mal d’entreprises se disent que faire modéliser à l’étranger, c’est moins cher. Peut-être. Mais est-ce vraiment mieux ? C’est pas dit. Chez EcoBIM CONSTRUCTION, on a tranché. Tout est fait ici, en France et plus précisément en Bretagne. Et pas pour faire joli. C’est juste logique. Parce qu’au fond, qui mieux que des pros sur place peuvent comprendre les normes locales, les contraintes de chantier, les vrais besoins ?
Alors oui, sur le papier, faire modéliser à l’étranger, c’est tentant. Des tarifs plus bas, des délais parfois très courts… Ça peut sembler être un coup de maître côté budget. Mais une fois qu’on gratte un peu, le tableau est nettement moins brillant.
D’abord, faut se dire les choses : tout ne se joue pas sur le prix. Ce qui coûte cher, c’est pas seulement la modélisation. Ce sont les erreurs, les aller-retours, les maquettes à reprendre parce qu’elles ne collent pas au terrain, ou pire, aux normes françaises. Et là, le gain de départ ? Il s'évapore.
Sans parler du temps perdu à tout expliquer à distance, parfois dans une autre langue, avec des fuseaux horaires décalés. On finit par travailler deux fois plus pour un résultat. pas toujours au rendez-vous.
Et au fond, qui va devoir gérer ça ? Les équipes terrain. Les conducteurs de travaux. Les synthétiseurs. Ce sont eux qui vont se retrouver avec une maquette bancale, des clashs à la pelle, et des délais qui explosent. Bref, une belle galère.
Faire une maquette BIM, c’est pas juste dessiner un joli modèle en 3D. C’est beaucoup plus technique que ça. Chaque élément, chaque couche d’information doit coller à la réalité, aux réglementations, et aux usages du terrain. Et là, ça se complique si la modélisation est faite à l’autre bout du monde…
Parce que les normes françaises, les DTU, les contraintes spécifiques des bâtiments ici, c’est pas forcément évident quand on n’est pas immergé dans le contexte. Et ça, ça peut vite se traduire par des erreurs pas si anodines que ça : une trappe d’accès oubliée, une hauteur sous plafond non conforme, un matériel pas adapté… Résultat ? Des ajustements de dernière minute, des blocages sur chantier, voire des malfaçons.
Ce qui est censé fluidifier le projet, finit parfois par le ralentir.
Et soyons clairs : un modèle BIM, c’est pas juste pour faire joli en phase étude. Il va servir pendant les travaux, et souvent après, pendant toute la durée de vie du bâtiment. Donc si dès le départ il est bancal, c’est tout le reste qui en pâtit.
Faire du BIM en France, c’est pas juste appliquer une méthode. C’est aussi comprendre une culture du bâtiment, des habitudes de chantier, des attentes très spécifiques. Et ça, ça ne s'apprend pas dans un manuel.
Chaque pays a ses méthodes de pose, ses tolérances, ses règles de maintenance. Ici, on a nos propres façons de faire, nos normes à respecter, nos petites “manies” techniques que seuls ceux qui y sont confrontés tous les jours peuvent vraiment intégrer dans un modèle.
Quand la modélisation est faite ailleurs, même avec les meilleures intentions, il manque ce petit quelque chose. Ce feeling, cette intuition qui permet de se dire : “Tiens, là, ça va coincer avec le plaquiste”, ou “Cette gaine, elle va être inaccessible pour la maintenance”. Ce genre de détail, c’est impossible à capter quand on n’est pas dans le contexte français, sur site, avec nos contraintes bien à nous.
Et c’est là que les problèmes commencent. Parce qu’un modèle qui “fonctionne” sur écran, mais pas sur le terrain ? C’est une perte de temps, d’argent, et parfois même de crédibilité.
Le Scan-to-BIM, c’est une techno géniale. On scanne un bâtiment existant, on récupère un nuage de points ultra précis, et on reconstruit tout en maquette numérique. Sur le papier, c’est fluide. Dans la vraie vie ? Pas toujours.
Ce genre de process demande une lecture fine du bâti existant, une vraie connaissance des structures, des réseaux, et surtout… du contexte. Et là encore, si la modélisation est faite loin de tout ça, le risque d’erreur grimpe.
Même chose pour les jumeaux numériques. C’est top pour la gestion technique, la maintenance, l’exploitation. Mais pour qu’ils soient utiles, ils doivent être fidèles à la réalité, pas à une interprétation approximative des scans.
Parce que oui, entre deux poutres métalliques mal modélisées, un mur qui “semble droit mais ne l’est pas”, ou une gaine mal positionnée, on peut vite se retrouver avec un modèle qui donne l’illusion d’être juste… alors qu’il est inutilisable.
C’est là qu’on voit l’importance de travailler localement, avec des gens qui comprennent le bâtiment tel qu’il est chez nous, dans ses défauts comme dans ses subtilités.
Chez nous, ce n’est pas un slogan. C’est un choix. Un vrai. Celui de faire nos maquettes BIM ici, en France, avec nos équipes, nos partenaires, nos méthodes.
Pourquoi ce choix ? Parce qu’on sait que pour livrer un modèle fiable, cohérent et exploitable, il faut bien plus qu’un bon logiciel. Il faut du terrain, de l’expérience, et surtout une compréhension fine du contexte local.
Ce positionnement, on l’a même voulu visible. Alors oui, on a un peu détourné le fameux logo “Fait maison” des restos… mais version BIM :
“BIM REAL HOME MODELING”
Un clin d'œil ? Oui. Mais surtout un symbole : celui d’un travail bien fait, chez nous, avec notre savoir-faire, sans compromis.
Et au-delà du côté qualitatif, c’est aussi un engagement pour l’économie locale, pour le développement des compétences en France, et pour une réactivité maximale. Quand un client appelle, il a direct le bon interlocuteur, pas un décalage horaire ou une barrière linguistique.
Bref, pour nous, faire du BIM en France, c’est pas une contrainte. C’est une force
Aujourd’hui, tout passe par la data. Et dans le BIM, c’est encore plus vrai. La maquette numérique, c’est pas juste des murs et des fenêtres. C’est des centaines de couches d’infos sensibles : plans, réseaux, fournisseurs, planning, coûts, et parfois même des éléments de sécurité.
Alors forcément, quand ces données sont envoyées à l’autre bout du monde, la question de la souveraineté se pose sérieusement.
Chez EcoBIM CONSTRUCTION, on a vite compris que ça ne pouvait pas être une zone grise. On parle ici de projets stratégiques, parfois publics, souvent critiques. Alors, on a fait un choix clair :
Toutes nos données sont hébergées en France. Point final.
Pas sur des serveurs obscurs ou des Clouds dont on ne connaît ni l’adresse ni la législation. Non. On héberge, on chiffre, on protège ici, dans l’Hexagone. Et ça change tout. Parce que le jour où il y a un souci, on sait à qui parler. Et surtout, on sait que nos clients gardent la main sur leurs propres données.
C’est une forme de respect, aussi. Une manière de dire : “Vos infos sont en sécurité. Chez vous. Pas ailleurs.”
Le BIM, c’est clairement l’avenir de la construction. Sur ça, tout le monde est d’accord. Mais encore faut-il le faire de la bonne manière. Et pour nous, cette “bonne manière”, elle passe par un BIM local, maîtrisé, aligné avec les réalités françaises.
Oui, délocaliser peut sembler économique sur le moment. Mais à long terme ? Les retouches, les non-conformités, les soucis de communication ou de sécurité… ça finit par coûter bien plus.
On a fait un choix de fond :
✅Maîtrise de la qualité
✅Respect des normes françaises
✅Réactivité client
✅Protection des données
✅Valorisation du savoir-faire local
C’est pas juste une posture. C’est notre façon de bosser. Et surtout, notre manière de garantir à nos clients des projets fiables, durables, et vraiment adaptés à leur réalité.
Parce qu’au final, un BIM bien fait, c’est un projet qui se passe bien. Et ça, ça n’a pas de prix.